La Bolduc / Le violon de mon père

La Bolduc / Le violon de mon père
par Marie Louise Monast
publié en 2012 et réédité en 2018
Présentation de l'éditeur
Dotée d’un physique imposant, d’une personnalité colorée et d’un caractère à toute épreuve, Mary Travers, dite La Bolduc, ne laissait personne indifférent, allant même jusqu’à déranger l’autorité religieuse. Son arme redoutable : ses chansons comiques à double sens qui collaient à la peau des petites gens. La mauvaise presse avait beau la banaliser en la qualifiant de « commune et vulgaire », la « turluteuse » rétorquait de plus belle avec d’autres refrains drolatiques pour divertir ceux qui l’adulaient et achetaient ses disques par milliers. Malgré les années noires de la Grande Dépression, partout où La Bolduc était invitée, elle s’y produisait à guichets fermés. La Bolduc : Le violon de mon père nous fait découvrir le parcours de Mary Travers, qui fut la première auteure-compositrice-interprète du Québec à vivre de son art. Son histoire est un périple rempli d’émotion, de courage et de persévérance, et le portrait de toute une époque. Marie Louise Monast nous raconte l’étonnante épopée de la célèbre chanteuse, à travers ses yeux, son coeur et son âme, de sa Gaspésie natale jusqu’aux feux de la rampe à Montréal.
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Appréciation
Comme l'affirme l'auteure en note d'avertissement au début du livre, celui-ci n'est pas une biographie mais un roman historique. Le roman respecte la chronologie historique et nous transporte des années De la petite enfance fin du XIXè siècle à celles de la 2è guerre mondiale en passant par la première, la Grande guerre suivie de la Grande Dépression. Mary Travers ou Mme Edouard Bolduc, dite la Bolduc, vécut de juin 1884 à février 1941.
Axée sur de belles valeurs de vie héritées de ses parents et transmises à ses enfants, Mary a été toujours proches des petites gens. Elle a voulu par son talent de musicienne donner aux pauvres gens des occasions de rire et des moments d'espoir à travers la grisaille quotidienne et les difficultés de vie pour le petit peuple canadien français...
Et sa tête de mule comme disait son père l'a amené sur les plus grandes scènes du Québec, des Maritimes, de l'Ontario et de la Nouvelle-Angleterre.

Bref, un petit roman historique qui nous rappelle d'où l'on vient, un roman qui se lit bien, qui maintient l'intérêt jusqu'à la fin.
ML / 4 janvier 2020
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